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La philosophie de Patanjali 2 Les niyamas

Toujours sur le chemin des 8 membres du yoga, voie royale. Après avoir vu les yamas règles interpersonnelles dans un billet précédent. Nous nous attarderons sur les niyamas : règles personnelles où disciplines. Elles sont aussi au nombre de 5. Saucha samtosha, tapas svadhaya et ishvara pranidhana



Et on commence par Saucha qui se définit comme la propreté ou la pureté. D’une part c’est avoir une bonne hygiène de vie pour le corps. Avoir une alimentation saine, un sommeil réparateur etc. D’autre part, cela concerne aussi son mental, de ce qu’on y met, des relations avec les autres.


Pour moi, Saucha, c’est être soi-même et pas dans un rôle que l’on peut se donner. C’est aussi, s’entourer de bonnes choses, trouver l’équilibre dans sa vie. Sorte d’écologie de vie. Parfois, nous savons que certaines choses nous sont néfastes, cela peut être notre alimentation ou même certaines relations avec d’autres personnes. C’est aussi choisir avec lucidité ou mettre notre énergie. Qu’est-ce qui est véritablement important?


En second, vient samtosha, que l’on traduit par le contentement. Pour moi ,le contentement est une chose merveilleuse. C’est l’art de se sentir satisfait en toute situation. C’est trouver le bonheur dans les petites choses. C’est savoir faire face à l’adversité comme si c’était un super-pouvoir. Sans être fataliste, c’est voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide. C’est continuer d’avancer sans jamais faire de pas en arrière. Ce n’est pas une consolation, c’est juste apprécié la vie dans toutes ses nuances. On n’est pas dans la souffrance, car notre désir n'est pas comblé. Comme le dit Lao Tseu « Celui qui sait se contenter sera toujours content »


Troisième niyama, Tapas, et non je ne suis pas en train de vous inviter à venir manger des tapas. Tapas se traduit par austérité, effort sincère ou encore discipline. Beaucoup d’entre nous le savent déjà on a généralement rien sans rien. Patanjali le dit souvent, il faut une pratique régulière. Mais cela signifie aussi que notre attention doit être impliquée, concentrée et sérieuse. L’attitude est donc déterminante. Il faut ainsi avoir confiance en son travail. Le doute est un obstacle à ce tapas.


Quatrième règle : Svadhyaya qui se traduit par l’étude de soi, connaissance de soi ou aussi des textes (Védas…). Comme je le dis et je le répète souvent, le yoga nous invite beaucoup à l’introspection,


à l’auto-observation. Un peu comme cette célèbre inscription au fronton du temple de Delphes. « Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux ». C’est donc observer nos comportements et suivre notre évolution. Un petit coup d’œil au rétroviseur ne fait pas de mal.




Cinquième et dernier niyama, Ishvara pranidhana. Traduction littéral abandon à Ishvara. Ishvara étant une grande puissance supérieure, le seigneur, l’élan vital. Bref, c’est insaisissable, infini, à l’origine de tout ce qui advient dans l’univers. D’autres y voient nos ainés, tout ceux qui nous ont précédés. C’est cette idée d’accueillir ce qui nous arrivent bon ou mauvais.


Nous avons fait le tour des prescriptions de Patanjali. Encore une fois, si vous décidez d’emprunter cette voie, faites le bien. Pendant mon année de formation, nous avons exploré ses thèmes en tenant un journal. C’est un bon outil pour se connaître mieux.


La suite des 8 membres du yoga sera pour bientôt !


En attendant, voici mes suggestions de lecture en lien avec ce thème:


- De L’art subtil de s’en foutre de Mark Manson à contre-courant des livres de développement personnel.

- 12 règles pour une vie, un antidote au chaos


M C.

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